Les mémoires cellulaires qu’est-ce que c’est ?
- Auteur : Nathaly FRANCOIS - Psychogénéalogiste -
- 15 oct. 2016
- 3 min de lecture

Notre corps enregistre des émotions liées à des événements vécus qui nous ont blessés, voir même traumatisés et cela, dès notre conception. Ancrées dans nos cellules, ces mémoires peuvent être à l’origine de la plupart de nos maladies, de certains de nos comportements et de schémas répétitifs dans nos vies.
«C’est psychosomatique !»
Comme si c’était « dans notre tête », le fruit de notre imagination ! Et si on devenait fou ? On ne sait plus, on ose plus dire ce que l'on ressent, on ose plus parler de notre douleur, on se sent incompris, on se sent seul. Mais la maladie, la douleur sont bien réelles, seulement, au lieu de se manifester physiquement, elles vont s’exprimer au travers du psychique, de l’émotionnel. Lorsque l’on somatise, c’est notre corps qui nous envoie un message et qui exprime un conflit psychique de ce qui se passe à l’intérieur de nous. En extériorisant cette douleur, cette souffrance, notre corps nous parle, et nous dit STOP !
L'inconscient a une très bonne mémoire. Si l'on a oublié, si l'on ne se souvient plus, lui se rappelle. C’est comme cela qu’une émotion vécue dans le présent peut réveiller en nous une émotion passée, et ainsi la réactiver, en amplifiant l’émotion que l’on est en train de vivre dans le présent. Ce qui peut donner des réactions complètement démesurées face à une situation, un comportement, une parole.
On peut ainsi avoir peur de s’engager dans une relation durable pour éviter, inconsciemment, une séparation douloureuse déjà vécue dans l’enfance, ou encore, par loyauté invisible avec un grand-père, une grand-mère par exemple, qui aurait vécu une séparation difficile dans son histoire de vie.
Quelles conséquences pour nous ?
Lorsqu’une personne vit un choc, un stress, des évènements trop douloureux et qu’elle ne le dit pas, qu’elle ne l’exprime pas en mots, on dit alors « les MOTS deviennent des MAUX ». Une empreinte va ainsi s'inscrire dans sa mémoire corporelle et avoir des conséquences pour cette personne.
Ces conséquences peuvent être d'ordre «psychosomatiques» et se matérialiser dans le corps au travers de douleurs, de maladies.
Elles peuvent aussi entrainer chez nous des comportements qui vont nous déranger, nous empêcher de…
Elles peuvent aussi nous amener à vivre inconsciemment des événements ou des répétitions de vie vécus par nos ancêtres et qui ne nous appartiennent pas.
« Tout ce qui ne s’EXPRIME PAS s’IMPRIME » !
Nous héritons non seulement des ressemblances physiques, caractérielles, mais aussi des histoires et des vécus des générations précédentes. Un travail en psychogénéalogie permet de découvrir des similitudes de vie avec celles de nos aïeux, comme des échecs, des décès, des accidents, des trahisons, des ruptures, des avortements ou fausses couches.
C’est ainsi par exemple, qu’un cas de stérilité pourra être la conséquence de l’histoire d’une femme de notre clan familial morte en donnant naissance. Le corps ne permettra donc pas de tomber enceinte parce que la notion de mort pour l’inconscient sera existante.
Couper ces liens invisibles est donc nécessaire pour vivre sa propre vie.
Comment prendre conscience de ses mémoires cellulaires ?
En allant explorer son histoire, son passé.
Nos mémoires de souffrance sont cachées dans notre inconscient pour ne plus que ce soit douloureux pour nous, pour oublier. Enfin c’est ce que l’on croit !
Il faudra pour cela laisser le mental et son côté analytique, et être à l’écoute de Soi. Accueillir ses émotions et ressentir ce qu’il se passe en nous. RE-sentir en conscience pour sentir à nouveau la blessure et laisser émerger les mémoires de ce que nous avons senti la toute première fois.
Un beau travail de mise en conscience et de libération.
« Nous n’avons pas de problèmes psychologiques,
nous n’avons que des problèmes de mémoires »
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